Journaliste sur Europe 1 depuis 15 ans, Hélène Zelany présente deux des
journaux de "Europe 1 matin". Passionnée par son métier, ses priorités
sont de valoriser le travail de ses confrères et de ne jamais oublier les
auditeurs qui l'écoutent. Rencontre avec une journaliste modeste et
souriante…
Mercredi 11
février 2015, 8h30, Hélène Zelany m'accueille à Europe 1. Un escalier et
me voilà au cœur de la rédaction d'Europe 1. Un lieu mythique du
journalisme et de la Radio en France ! Alors que nous traversons la
rédaction, elle me montre le "bocal" où arrive toutes les informations et le
studio de la matinale (qui était en plein travaux à ce moment là).
J'aperçois Laurent Cabrol au fond de l'open space. Je salue Michel
Grossiord qui m'a offert mon premier scoop pour la section "mercato". Nous
nous installons dans son bureau, puisqu'elle a la chance d'avoir son propre
bureau. Pour Hélène Zelany, c'est l'heure de la pause entre la rédaction
du rappel des titres de 8h30 et le débriefing de la matinale vers 9h10.
Hélène
Zelany a débuté sa carrière par un stage sur Europe 2 Agen. Ensuite, elle
a travaillé sur Autoroute FM (peu de temps après sa création) et sur
Maxximum. Depuis 20 ans, son parcours n'est pas "très tortueux" : 5 ans à
Europe 2 et 15 ans à Europe 1, "donc presque toute ma carrière dans le
groupe Lagardère".
En discutant
avec Hélène Zelany, je sens une femme heureuse et épanouie. Elle travaille
chaque jour avec des gens qu'elle aime beaucoup et fait le métier qu'elle
aime. "Je me sens donc assez bénie des dieux".
Peuleux : Quel
souvenir gardes-tu d'Europe 2, une station mythique pour beaucoup
d'auditeurs ?
Hélène Zelany :
Evidemment Arthur à la grande époque de la matinale. Il y avait dans la
bande des gens qui sont connus aujourd'hui : Gad Elmaleh, Tex et Maître
Lévy qui m'en a fait voir de toutes les couleurs… Une équipe très sympa !
J'avais le rôle très sérieux de présenter les infos alors qu'autour de
moi, j'avais cette bande de dingues qui me scotchait à ma chaise pendant
que je parlais, qui mettait le feu à mes feuilles… J'ai eu le droit à un
peu toutes les épreuves. Arthur est quelqu'un avec qui j'ai beaucoup aimé
travailler. Cela a été une très belle époque, j'en garde un très bon
souvenir.
Le passage
d'Europe 2 à Europe 1 est le fruit d'un heureux hasard pour Hélène Zelany.
Un copain lui a demandé de profiter qu'elle soit "dans les lieux" pour
déposer son CV à un des rédacteurs en chef ou au directeur de la rédaction
d'Europe 1. "J'y vais, je rentre dans le bureau, j'ai du bien tomber, il
devait s'ennuyer, il me dit de m'asseoir et de parler de moi. Au bout d'un
moment il me demande une maquette. Je lui transmets et il m'embauche. Je
n'osais pas y croire, j'étais bien à Europe 2 et finalement j'y suis
arrivée". [Nota : le copain est toujours un copain, il travaille à la
télévision !]
Peuleux : Europe
1, c'était un rêve d'enfant ou un rêve de journaliste ?
Hélène Zelany :
Un rêve d'enfant peut être pas quand même. Il y avait Europe 1 à la
maison. Mais c'est tout de même une consécration. Le pire, c'est que j'y
suis arrivée sans vraiment l'avoir voulu, cela a été une coïncidence. J'y
suis tellement bien que je n'ai pas envie d'en bouger. Même si, un peu comme
tout le monde, j'ai tâtonné à droite et à gauche.
J'ai
l'immense privilège de réveiller les gens le matin et d'être la première
voix qu'ils entendent au réveil
A
son arrivée sur Europe 1, Hélène Zelany travaille sur la matinale puis, au
gré des saisons, elle travaille sur d'autres tranches horaires.
Aujourd'hui, elle présente les journaux de 6h00 et 7h30 de la matinale
d'Europe 1. Depuis 3 saisons, "j'ai l'immense privilège de réveiller les
gens le matin et d'être la première voix qu'ils entendent au réveil, je
savoure tous les jours ce privilège. Cela m'oblige à me réveiller encore
plus tôt qu'eux mais je me sens très chanceuse."
A l'antenne,
Hélène Zelany n'est audible qu'une vingtaine de minutes par jour mais hors
antenne ce sont des heures de travail !
Hélène Zelany :
Les gens s'étonnent toujours que je me lève à 2h00 du matin alors que mon
premier journal est à 6h00. Je comprends car les gens ne connaissent pas
forcément les dessous de notre métier. Certains pensent que nous arrivons
et qu'en une demi-heure nous sommes capables de donner un journal à
l'antenne. Ils ne se rendent pas compte du travail en amont ! Finalement
ce n'est peut être pas plus mal car il est important que de l'extérieur,
on ait l'impression que ce soit facile. Si cette impression de facilitée
se dégage c'est que nous faisons bien notre travail. Si nous donnons une
sensation de difficulté, que c'est laborieux, c'est inquiétant.
La journaliste
se lève à 2h00 du matin pour arriver à la rédaction 30 à 40 minutes plus
tard. A partir de ce moment là, elle n'a plus une seconde de répit jusqu'à
8h30. "C'est intense mais c'est ce que j'aime aussi dans la matinale ! Et
ça permet de ne pas sentir la fatigue."
La première
chose que fait Hélène Zelany est de passer en revue toutes les dépêches
qui sont tombées depuis 17h00 la veille. Elle les classe, surligne ce
qu'elle veut avoir en tête, note les informations à ne pas oublier (les
rendez-vous de la journée ou de la veille qui paraissent importants à
redonner à l'antenne le matin). Elle parcourt ensuite les journaux afin de
faire une revue de presse très rapide pour vérifier qu'une information ne
lui a pas échappé et avoir la tonalité de la presse du jour.
Ensuite, elle
écoute tous les éléments sonores qui ont été laissés dans une sorte de
panier avec 35 à 45 minutes de sujets. Cela peut être des sons secs, des
reportages, des faux directs… C'est l'ensemble de ce que les journalistes
d'Europe 1 ont préparé la veille au soir, parfois très tard dans la nuit,
pour une diffusion le matin.
Les
présentateurs des journaux d'Europe 1 travaillent avec une optique : le
renouvellement de l'information entre chaque édition. "L'important, c'est
d'être dans un renouvellement de l'info, nous ne voulons pas donner
l'impression de resservir l'information de la veille".
A 4h00, les 3
présentateurs des journaux de la matinale, Thomas Sotto et le rédacteur en
chef du matin se réunissent pour une conférence de rédaction. "Cela veut
dire qu'à 4h00 du matin, il faut que j'ai en tête toute l'actu, que j'ai
écouté tous les sons et lu toutes les dépêches. C'est quand même assez
speed." Lors de cette conférence de rédaction, les journaux de la matinale
se construisent : chaque présentateur fait son marché d'après de nombreux
paramètres : "il faut tenir compte des talks (les interviews de 7h15 et
7h45) afin que ce ne soit pas redondant mais plutôt complémentaire. Il
faut qu'entre les journaux, l'auditeur ait vraiment une impression de
renouvellement en ne rediffusant pas le même sujet à une demi-heure
d'écart (sauf actualité très importante)… Le marché se fait selon les
intérêts de chacun, les logiques de grilles. Par exemple dans le journal
de 7h00, qui est le premier gros journal, il faut qu'il y ait les grosses
infos à retenir".
La conférence de
rédaction se poursuit jusqu'à 5h00-5h10. Ensuite, Hélène Zelany file dans
son bureau pour écrire son journal de 6h00 ainsi que le rappel des titres
que Thomas Sotto lira à 6h45. "Heureusement, j'ai une secrétaire qui tape
pour moi !"
J'essaye
toujours de me mettre à la place des auditeurs
A
peine sortie du studio après le journal de 6h30, Hélène Zelany part
travailler sur son journal de 7h30. Il peut y avoir des changements par
rapport à ce qui a été prévu à la conférence de rédaction : "la souplesse
de la radio est d'avoir un journal qui est flexible jusqu'à 1 minute avant
l'antenne voire pendant l'antenne".
Après son
journal de 7h30, si Hélène ne revient plus à l'antenne de la journée, elle
écrit le rappel des titres de 8h30 que lira Thomas Sotto. Après ce dernier
travail, elle peut souffler jusqu'au débriefing de la matinale vers 9H10.
Le débriefing est une réunion critique de la matinale où les rédacteurs en
chef font un point sur ce qui allait et ce qui n'allait pas, ce qui était
perfectible… "Cela peut aller du tapage sur les doigts, si des choix se
sont avérés peu opportuns, aux félicitations".
Peuleux : Quel
est ton truc en plus par rapport aux deux autres présentateurs de journaux
? Est-ce en partie le fait que tu sois la seule femme sur les 3
présentateurs matinaux ?
Hélène Zelany :
Oui, la sensibilité féminine joue peut-être un peu sur le choix des sujets
mais à part ça je m'estime à l'égal de mes collègues masculins. Du moins
je l'espère ! Mon petit truc à moi, si tant est que s'en soit un, c'est de
ne jamais perdre de vue les gens à qui je parle. J'essaye toujours de me
mettre à la place des auditeurs de l'autre côté du poste. Nous à la
rédaction, nous sommes bien réveillés, nous sommes au bureau depuis
plusieurs heures, nous avons l'actualité bien en tête alors que nous
parlons à des gens qui ont les yeux à peine ouverts, qui écoutent la radio
avec le bruit de la cafetière en fond ou les enfants qui crient, qui
préparent le chocolat de l'un en habillant l'autre. Le matin, on fait
beaucoup de choses tout en écoutant la radio qui est un média
d'accompagnement. J'essaye donc de ne jamais perdre de vue cela en étant
d'une grande clarté. J'essaye à la fois de les intéresser, de les faire
sourire, peut être pas de les faire pleurer mais de leur raconter des
choses fortes comme ce matin ces deux enfants maltraités. J'essaye de ne
pas oublier ces gens qui nous écoutent. Contrairement aux reporters
sur le terrain qui les voient, nous, nous sommes seuls dans notre studio.
Si nous voulons que notre travail soit apprécié, il est important de ce
mettre à la place des auditeurs.
Ne jamais
perdre de vue le travail des reporters en amont et de les mettre en valeur
Peuleux : Que
réponds-tu aux gens qui disent que présenter des journaux ce n'est pas du
journalisme ?
Hélène Zelany :
Je réponds que c'est faux. C'est certainement une autre forme de
journalisme. C'est certainement plus glorieux d'être en Ukraine en ce
moment que d'être tranquillement dans un studio de la rue François Ier
mais cela fait partie des facettes du métier. Il y a des gens qui ont la
capacité de tout faire, j'en suis admirative car je ne l'ai pas. Je n'ai
jamais été grand reporteur, ni même reporter tout court. Moi, j'aime la
présentation. C'est vrai qu'idéalement, c'est bien d'être présentateur et
reporter. Mais présentateur, c'est du journalisme. Mon travail est de
mettre en valeur celui des autres. Je considère que je suis tout autant
journaliste et que j'ai une aussi forte responsabilité qu'eux. Ce matin,
nous avons passé un élément de 30 à 45 secondes. Pour faire ce son, le
journaliste a fait 300 kilomètres aller-retour. Si je le lance mal, je
bousille son boulot. Et ne parlons pas des sons rapportés par ceux qui
sont sur des terrains de guerre ! J'essaye de ne jamais perdre de vue le
travail des reporters en amont et de les mettre en valeur. Cette question,
c'est comme se demander si un chef d'orchestre est un musicien ! Il n'a
pas de piano ou de violon au bout des doigts mais c'est un musicien !
Peuleux :
Envisages-tu d'aller sur le terrain ou de devenir correspondante d'Europe
1 en région ou à l'étranger ?
Hélène Zelany :
Malheureusement, j'ai peur de ne pas en être capable. Je pense que j'aurai
du le faire avant mais maintenant j'adore trop la présentation, ce rôle de
chef d'orchestre (pour reprendre ma parabole) et mettre en valeur le
talent des autres.
Peuleux
: Le rythme de vie que t'impose la matinale te convient-il ou aspires-tu à
des changements ?
Hélène Zelany :
Je ne sais pas combien de temps je vais supporter ce rythme parce que
dormir 3 heures par nuit c'est assez éprouvant pour l'organisme. Tant que
mon organisme ne m'enverra pas de signes inquiétants et tant que mes chefs
souhaiteront que je continue, je continuerai. J'adore cette adrénaline qui
n'a pas d'équivalent !
Peuleux : Tu
dors 3 heures par nuit ?!
Hélène Zelany :
Oui, je dors 3 heures par nuit et je fais une sieste de 3 heures en
rentrant chez moi. C'est beaucoup de contraintes. Il faut dire adieux à
toutes les sorties et à la vie sociale en semaine. Mais pour l'instant, la
balance penche du côté de l'intérêt de mon travail et j'en suis heureuse.
Peuleux : Selon
toi, qu'est ce qui a changé dans la matinale ces dernières années ?
Hélène Zelany :
Beaucoup de choses ont changé progressivement. Il y a toujours eu beaucoup
de travail mais j'ai l'impression qu'il y a plus de pression qu'avant sur
la matinale. La matinale est quand même le prime time de la radio J'ai le
sentiment que nous n'avons pas du tout le droit à l'erreur parce que
l'audience repose beaucoup sur nous.
Hélène Zelany
évoque ensuite des changements qui, selon elle, "n'intéressent pas le
grand public" parce que concernant la mécanique de fonctionnement de la
rédaction d'Europe 1. Mais comme l'un des buts d'Histoires(s)
radiophonique(s) est de raconter les coulisses des radios, je vais vous
les dévoiler : auparavant, tout était préétabli la veille au soir, laissant
au journaliste peu de travail en amont le matin puisque l'ordre de passage
des reportages était déjà quasiment connu. Aujourd'hui, les journalistes
présentateurs ont une plus grande marge de manœuvre, ils sont rédacteurs
en chef de leurs journaux avec la possibilité de faire de vrais choix.
"C'est ce qui m'a séduit lorsque l'on m'a proposé de travailler sur la
matinale".
Peuleux :
Quelles différences vois-tu entre la matinale et les autres sessions
d'informations ?
Hélène Zelany :
Nous parlons peut-être aux mêmes gens mais pas dans les mêmes
circonstances. Le travail reste le même pour les journalistes. Les
reportages sont toujours aussi bons que nous les diffusions le matin, le
midi ou le soir. Le matin, ça va plus vite et il y a une plus forte
exigence de renouvellement dans les sujets abordés. En journée, c'est plus
posé. D'ailleurs, les journaux sont plus longs : à 18h30, le journal dure
30 minutes. Cela permet d'aborder les informations autrement, de
développer un sujet plus longuement que dans la matinale où nous
travaillons à la seconde près.
Je suis
plus impressionnée par les valeurs humaines que par la célébrité
Lorsque
j'interroge Hélène sur ses collègues de la matinale, elle ne tarit pas
d'éloges :
Hélène
Zelany : Pour moi, Thomas Sotto est un excellent choix. Nous avons trouvé
une personne qui correspond exactement à ce que les dirigeants de la
station veulent faire. Il a à la fois ce côté très pro et très incisif
dans les interviewes et à la fois proche des gens, souriant, capable de
faire des petites blagues. Il est très à l'écoute et très impliqué dans la
matinale. Il passe beaucoup de temps à la rédaction. Je crois qu'il est
difficile de s'impliquer plus qu'il ne le fait. Je pense que cela
s'entend. Il doit parfois dormir moins que moi d'autant qu'il lui arrive
d'enregistrer des interviewes à n'importe quelle heure. C'est quelqu'un
avec qui j'aime énormément travailler.
Peuleux : Le
matin, en te maquillant, rêves-tu de prendre la place de Thomas Sotto aux
commandes de "Europe 1 matin" ?
Hélène Zelany :
Je ne me positionne jamais dans l'envie de prendre la place de qui que ce
soit. Ce n'est pas mon état d'esprit, je n'ai pas de rêve de célébrité. Je
n'ai pas spécialement envie d'être chef. Thomas fait très bien son
travail, je n'arriverai jamais à sa cheville. Ça ne me viendrait jamais à
l'esprit de vouloir le remplacer !
Quand aux deux
autres présentateurs de journaux de la matinale, Michel Grossiord et
Christophe Charles, "C'est Hélène et les garçons à la matinale !"
Hélène Zelany :
Je trouve que nous sommes assez complémentaires. J'espère que cela
s'entend à l'antenne car c'est un gros plus pour la matinale : nous avons
chacun des âges différents, des expériences différentes, des goûts
différents, des façons de présenter l'info différentes… Finalement à nous
3, nous formons un tout que j'espère agréable et intéressant à écouter.
Les trois
journalistes s'entendent bien, rient beaucoup ensemble et sont très unis.
"La conférence de 4h00, c'est souvent de grands éclats de rires." Cette
ambiance est très importante pour Hélène Zelany "car la matinale demandant
beaucoup de sacrifices personnels, nous ne pourrions pas travailler avec
une soupe à la grimace. C'est important pour moi d'avoir envie de revenir
le lendemain !" Et lorsque quelqu'un dit à Hélène Zelany qu'il ressent la
bonne humeur de l'équipe, elle prend cela comme un compliment.
Parmi les autres
collègues d'Hélène Zelany sur la matinale, il se trouve trois légendes
d'Europe 1, trois voix mythiques de la radio française : Julie, Laurent
Cabrol et Jean-Pierre Elkabbach.
Hélène Zelany :
Malheureusement tu t'habitues à tout ! Les gens avec qui tu travailles au
quotidien, tu ne fais plus attention au fait qu'ils soient des monstres
sacrés, ce sont des collègues de travail. Cela n'empêche pas l'admiration,
d'être conscient de leur carrière et d'être fière de travailler avec eux.
Mais il y a aussi des gens qui sont beaucoup moins connus et qui ont tout
autant de talent, avec qui c'est aussi agréable de travailler.
La journaliste
n'est pas impressionnée par la célébrité mais plus "par les valeurs
humaines et ce que dégagent les gens". D'un autre côté, il faut aussi dire
qu'en travaillant à Europe 1, elle croise des gens connus tous les jours !
"Ce sont des grandes voix d'Europe 1 et du monde de la radio, ça
impressionne peut être plus les petits jeunes qui arrivent et qui se
retrouvent dans la caverne d'Ali Baba ! Moi au bout de 15 ans d'Europe 1,
j'espère ne pas être blasée ce qui serait le pire défaut pour un
journaliste, je suis plutôt habituée à les côtoyer."
Peuleux
: Est-ce que l'arrivée des caméras dans les studios d'Europe 1 a changé ta
façon de t'habiller le matin ?
Hélène Zelany :
Non je n'ai pas changé ma garde robe mais ça a changé les choses parce que
du coup je sais que les gens (notamment sur Twitter) sont très attentifs
et vont me faire des remarques sur mes tenues. Bon, je ne me suis jamais
habillée n'importe comment, même avant la vidéo, mais maintenant il
m'arrive de me remaquiller et j'essaye de ne pas avoir l'air débraillée ! Le fait d'être une fille pousse probablement aussi ce genre de
commentaires, Christophe et Michel en ont beaucoup moins ! Mais j'adore le
rapport avec les auditeurs, notamment par Twitter, alors quand c'est
bienveillant, je trouve cela plutôt agréable.
Peuleux : Et la
télévision ?
Hélène Zelany :
La télévision, j'en ai fait. Avec mes horaires, je ne vois pas comment en
faire. J'ai déjà 3 journées en une, je ne vois pas comment caser la
télévision dedans.
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