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 ENTRETIEN AVEC... JULIA MARTIN / EUROPE 1 | 13/01/2016

Sur Europe 1 depuis 10 ans, Julia Martin est passée de meneuse de jeu et animatrice remplaçante à animatrice titulaire et dominicale. Bien que ses études la prédestinaient à une carrière télévisuelle, elle ne s'imagine plus loin d'un micro de radio et même loin d'Europe 1. Rencontre avec un trentenaire rayonnante de passage à Nantes…

 

Mercredi 13 janvier 2016, Europe 1 organisait une nouvelle édition du "Podium Europe 1" au Zénith de Nantes, un concert présenté pour la première fois par Julia Martin. C'est dans sa loge, après les répétitions, que l'animatrice de "La Playlist Europe 1" a répondu à mes questions avec franchise et bonne humeur…

 

Je suis devenue une véritable enfant d'Europe 1 !

 

A la fin de son école de journalisme, Julia Martin a effectué un stage à France 2 où elle fait la connaissance de Christelle Ballestrero. Alors chroniqueuse sur la chaine, Christelle Ballestrero lui conseille fortement d'envoyer son CV à Europe 1er et le transmet même à Muriel Hess [directrice des programmes d'Europe 1] et Jean-Pierre Elkabbach [Président d'Europe 1]. "J'ai été reçu, j'ai fait du forcing, je suis passée par la porte, la fenêtre, je suis passée partout où je pouvais passer ! Et j'ai finalement commencé sur l'émission "Générations Europe 1" en direct en soirée le week-end et j'ai remplacé Jacky Gallois sur le "Tout info du dimanche soir". C'était il y a 10 ans maintenant."

Europe 1 n'était pas son rêve d'enfant contrairement à beaucoup de collaborateurs de la station, au micro ou en coulisses, qui écoutent la radio de la rue François Ier depuis leur premier biberon. Mais Julia est devenue une véritable enfant d'Europe 1. "Je trouve qu'il y a quelque chose de familiale dans le fonctionnement de cette radio. Bien qu'elle soit l'une des plus grandes radios françaises, toutes les équipent communiquent, s'écoutent, se soutiennent. C'est ce qui m'a plu en arrivant dans cette maison. En entrant rue François Ier, vous savez qui est passé par là, les plus grands : Coluche, Gildas, Lescure… le Panthéon de la Radio. L'escalier en marbre… mais derrière cette image brillante se cachent des gens très dans l'envie de travailler ensemble pour donner le meilleur. C'est un état d'esprit qui me convient : je suis fiable, sincère, fidèle. Je pense que c'est aussi pour ces valeurs que je reste."

Après une licence en littérature anglaise et une école de journalisme (avec un crochet comme journaliste à La Réunion sur Radio Freedom), Julia Martin visait la télévision. Mais finalement, elle  se retrouve animatrice estivale et meneuse de jeu sur Europe 1. La jeune femme  rentre à Europe 1 en considérant qu'elle fait partie d'une génération assez souple pour exercer différents métiers en attendant de faire celui dont elle rêve. "Pour X raisons à ce moment-là, Europe 1 m'a fait cette proposition de devenir meneuse de jeu qui pour X raisons correspondait à un moment de ma vie personnelle où j'avais envie de me poser et de tenter des choses. Je me suis dit que c'était extraordinaire d'avoir une proposition d'Europe 1, d'être en direct avec les plus grands du métier sur la place de Paris (Ruquier, Morandini, Drucker, Pradel, Ferrand…)."

 

C'est génial d'être la complice des meilleurs du métier...

 

Julia avoue qu'au départ, elle ne savait pas ce qu'était une meneuse de jeu et imaginait plus une meneuse de revue ! Mais une fois les explications en main, elle a compris l'opportunité extraordinaire qui lui était proposée : "C'est génial d'être la complice des meilleurs du métier, d'être en direct en permanence avec la possibilité de breaking news et de se nourrir des invités. En plus j'avais au début une plage horaire hyper importante (6 à 7 heures d'antenne parfois) avec plein de thématiques différentes". Le métier de meneuse de jeu s'est avéré très enrichissant pour la jeune femme qui, avec le recul, se rend compte que cette expérience lui a servi à mieux gérer ses appréhensions du direct.

Julia Martin : Une meneuse de jeu doit être bonne parfois sur 15 secondes. 15 secondes, ça ne paraît rien mais ça peut devenir super long en radio quand on se plante. En plus, les gens ne comprennent pas que l'on puisse se planter sur 15 secondes ! Il faut tout le temps être pertinente, tout le temps avoir un mot drôle, arriver à se faire remarquer mais sans vampiriser ce que font les autres. Franchement, c'est une très bonne école.

Peuleux : Quelle réponse à Nicolas Canteloup qui compare souvent Julie à une simple pendule ?

Julia Martin : (Rires) Ce sont des gens qui se connaissent bien et depuis longtemps. Pour avoir une telle complicité à l'antenne, il faut s'aimer ! Dans ce clin d'œil qu'il lui fait, j'y vois beaucoup de tendresse. Et Julie a un rôle essentiel dans la "Revue de presque" quotidienne.

Les meneuses de jeu sont propres à l'histoire d'Europe 1. Elles ont été mises en place à une époque où les femmes avaient un rôle différent à l'antenne, un rôle d'accompagnatrice tout au long de la journée. J'ai pu mesurer à quel point nous sommes dans le quotidien des gens, à quel point notre voix peut être rassurante. Quand on allume la radio, grâce à ces voix, on sait tout de suite que l'on est sur Europe 1 sans attendre un jingle ! Ça donne une couleur à la station et ça l'humanise. Et ce qui est important dans la vie c'est que ce que l'on fasse ait du sens…

Peuleux : Comment est Jacky Gallois en vrai ? [NDLR : Jacky Gallois qui est le responsable des meneuses de jeu].

Julia Martin : Jacky Gallois est particulier pour moi : c'est l'un des premiers que j'ai remplacé sur Europe 1 et c'est un grand Monsieur de la Radio avec beaucoup beaucoup d'expérience. Il fait partie de la mémoire de la station. Il est très généreux et c'est l'un des premiers à accueillir les petits nouveaux à Europe 1. Jacky c'est un papa en fait. Il est hyper stress tout le temps pour tout le monde. Il prépare ses fiches pour l'antenne 2 jours à l'avance, il est au taquet… tout ce que je ne suis pas moi car je suis un peu plus bordélique ! Je l'aime beaucoup.

 

Passer de meneuse de jeu à animatrice, "dans ma petite tête c'était une continuité"…

 

Julia avoue qu'elle n'était pas forcément prête à avoir sa propre émission il y a 10 ans. Elle a profité pour gravir les échelons et apprendre puis "je me suis proposée une fois, deux fois et c'est arrivé !". Pendant 10 ans, elle a été meneuse de jeu, animatrice de vacances (en remplacement d'un animateur ou avec une émission de vacances) ou chroniqueuse dans "100% Europe 1".

Sa première véritable émission en tant qu'animatrice fût "Campus" durant l'été 2012. L'émission est alors programmée le dimanche en lieu et place du "Grand rendez-vous" de Jean-Pierre Elkabbach, "Monsieur Elkabbach qui est mon parrain à Europe 1 puisque c'est lui qui m'a recrutée !". Et l'été suivant, Julia se retrouve programmée avec "Campus" en à la place de Michel Drucker.

Julia Martin : Avec "Campus", il y avait une mise en danger en direct avec des invités, des invités variés et que j'appréciais. En prime, j'ai pu livrer une facette de moi que je n'avais pas pu aborder jusqu'à présent : le travail de l'empathie. Dans ma vie personnelle comme dans mon travail, je valorise avant tout l'humain donc la connexion à l'autre et la compréhension. J'ai mis tout mon cœur dans cette émission, j'ai adoré la faire  et je ne l'ai pas vu comme un remplacement estival. En plus c'était mon concept et voir arriver son bébé à l'antenne c'est émouvant !

A ce moment de l'entretien Julia Martin a une pensée pour l'équipe de "Campus" qui a été la même pendant 4 ans : même réalisateur, même programmatrice, mêmes assistantes… "je suis très famille dans mon travail !".

 

Je ne pourrais plus me passer de la radio !

 

Peuleux : Avec une formation de départ plutôt axée sur la télévision, aujourd'hui, vous êtes plus radio ou télévision ?

Julia Martin : Très sincèrement, si je voulais faire de la télévision au début, je ne pourrais plus me passer de la radio aujourd'hui. Comme il n'y a pas de rapport à l'image, cela nous préserve et favorise le rapport à l'imaginaire. En radio, on peut expliquer plus de choses car on n'est pas parasité par ce rapport à l'image… surtout pour une femme. J'aime aussi l'idée de travailler sur un grand média et ne pas être identifiée de suite dans la rue par les gens. Ce qui n'empêche pas que j'aimerais refaire de la télévision, j'ai eu des propositions mais je ne fais les choses que quand elles ont du sens pour moi. Peut-être bientôt qui sait ?

Peuleux : Vous avec travailler avec Jean-Marc Morandini à la radio mais aussi à la télévision… alors il est comment Jean-Marc Morandini en vrai ?

Julia Martin : Jean-Marc Morandini, c'est l'homme qui m'a donné ma chance en télévision. Il m'a dit "c'est toi que je veux !". Il m'a donné la chance d'avoir une première expérience télé sur une quotidienne en direct pendant 2 heures à une horaire stratégique en télévision. J'ai beaucoup d'affection pour lui. Il a un fort caractère comme moi donc j'apprécie. Il est méridional donc il est très dans l'affectif : quand il aime, il aime beaucoup et quand il n'aime pas, il n'aime pas du tout !

 

Pour la rentrée 2015, Europe 1 avait annoncé vouloir revoir sa copie sur son offre musicale. L'une des (heureuses) surprises de la grille de rentrée fût l'arrivée de "La Playlist Europe 1" chaque dimanche en début d'après-midi avec Julia Martin.

Julia Martin : Le fait d'avoir fait "Campus" 4 ans avec le portait d'un invité au travers de la musique qui a marqué sa vie ce sous-entendait que la musique m'accompagne aussi depuis toujours. La musique est pour moi le langage de l'émotion et une nécessité. Je pense que cela a permis à la Direction de me projeter dans ce magazine musical où nous recevons aussi un invité pendant 45 minutes.

Ce magazine, Julia l'a construit main dans la main avec la Direction d'Europe 1 et l'envie commune de faire la part belle à toutes les musiques. "Nous ne nous interdisons pas de passer ou de parler du Rap et du Heavy metal. La semaine dernière c'était Black M, cette semaine ce sera Sylvie Vartan". "La playlist Europe 1" est un magazine dense qui durant 2 heures propose des rubriques, des classements, beaucoup de musique et des invités. "A chaque émission, j'essaye d'y apporter tout mon sérieux et mon côté dingo, de parler aux gens comme je parle tous les jours dans la vie."

 

Podium Europe 1 : J'ai à cœur de bien faire les choses !

 

Peuleux : Ce soir, vous animez un "Podium Europe 1" au Zénith de Nantes, le deuxième plus grand Zénith de France…

Julia Martin : Arrêtez, vous allez me mettre la pression !

Peuleux : Dans quel état d'esprit êtes-vous ?

Julia Martin : Un peu stressé, c'est normal. J'ai le trac, c'est humain ! J'ai dû saouler tout mon entourage avec cette soirée ! J'ai le trac parce que j'ai à cœur de bien faire les choses avec une super affiche : les innocents, La Grande Sophie, le petit Vianney qui cartonne en ce moment, Yaël Naïm que j'adore… des artistes de qualité ! Et je porte l'image de cette radio qui m'est chère. Tout se mélange dans ma tête mais les répétitions se sont bien passées et j'espère que le public va kiffer.

Peuleux : La pression qui pèse sur vos épaules vient plus du côté mythique des Podiums Europe 1, de la foule nombreuse ou de l'affiche du concert de ce soir ? Ou un talon coincé dans la scène ?

Julia Martin : Ça je n'y pense pas sinon je mets des baskets ! Oui, je sais que je suis porteuse de tout cela, j'y pense là maintenant mais à un moment je vais me poser, allumer ma petite bougie avec son parfum qui va m'envelopper et je vais penser à la connexion avec le public et les artistes. Il faut que l'on vibre ensemble, que l'on s'amuse ensemble. Le tact c'est sain, il faut transformer cette adrénaline en un truc hyper positif. Je suis hyper enthousiaste.

 

C'est génial de se sentir porter, nourrie.

 

Peuleux : Pourquoi Julia Martin et pas Nikos Aliagas pour animer ce "Podium" ?

Julia Martin : D'une part, je pense que Nikos a déjà "Un soir avec…" qui est une soirée évènementielle mensuelle. Et d'autre part, "le Podium" est une sorte de prolongement de "La Playlist". J'ai déjà reçu la plupart des artistes présents ce soir à Nantes. Ça me permet aussi d'aller vers un autre exercice et je mesure la confiance que me porte la Direction d'Europe 1. Je les en remercie beaucoup.

 

Peuleux : Europe 1 vous fait énormément confiance : "Podium Europe 1", évènement mythique, "Europe Stop", un jeu mythique d'Europe 1, les 30 ans du "Top 50" mais aussi pour un intérim sur "La libre-antenne"…

Julia Martin : Oh "La libre-antenne" j'ai adoré faire cela mais qu'est-ce que c'était dur !

Peuleux : vous êtes abonnée aux mythes d'Europe 1 ?

Julia Martin : Ce que vous me dites-là me touche beaucoup. Je n'y pense pas car sinon je vais avoir une double pression. Ça me donne surtout l'impression d'être une enfant d'Europe 1. C'est une maison qui vous accompagne et vous aide à grandir. C'est une belle histoire que de commencer petit et aujourd'hui d'avoir des gens comme Fabien Namias [directeur général et directeur de l'information d'Europe 1], Bruno Gaston [directeur général délégué chargé de l'antenne et des programmes], Bertrand Rutili [directeur adjoint des programmes] ou même Denis Olivenne [président directeur général d'Europe 1] qui vous regardent et vous disent "Ok tu as fait ça et je sais que maintenant tu es capable de faire ça !". C'est génial de se sentir porter, nourrie. Je le fais aussi parce que je m'en sens capable et qu'Europe 1 est définitivement ma radio de cœur.

Et présenter un "Podium Europe 1" à Nantes c'est toute une organisation : Julia et une partie des équipes d'Europe 1 ont un emploi du temps "hyper timé !" Partis de Paris un peu avant 10h00 en train, ils ont sauté dans un autocar dès leur arrivée en gare de Nantes pour rejoindre le Zénith. Le temps de poser ses affaires, Julia a eu 10 minutes pour manger avant d'attaquer les répétitions sur scène. Après notre entretien, elle retournera dans la salle pour assister aux balances des artistes et parler un peu avec eux. Ensuite, elle prendra le temps de se relaxer dans sa loge et de se préparer avant le démarrage du concert.

 

Peuleux : Qui rêvez-vous  le plus de recevoir au micro ?

Julia Martin : Boris Cyrulnik, un neuropsychiatre qui a développé le concept de la résilience que j'aurais adoré recevoir dans "Campus" car il a bouleversé ma vie à 17 ans quand j'ai lu son œuvre. Et musicalement, ça serait Jeff Buckley mais il est mort. Curtis Mayfield ou Marvin Gaye pour la fan de soul que je suis mais ils sont morts aussi. En vivant, les Daft Punk car j'ai grandi avec la french touch.

 

Sur la question des réseaux sociaux, Julia Martin est à la fois très ouverte et très en retrait : "C'est un bon moyen de communication et on ne peut pas aller contre la modernité. Ils ont changé notre façon de vivre mais le tout est de ne pas se laisser vampiriser par eux. Il ne s'agit pas d'assister à un évènement à travers le prisme de son téléphone mais savoir vivre pleinement le moment présent. Pour ma part, je mets peu de choses sur les réseaux sociaux et à 99% c'est du professionnel. Ma vie privée ne regarde que moi ou alors ce sont des photos d'endroits où je suis."

 



LE 8 A LA SUITE D'HISTOIRE(S) RADIOPHONIQUE(S)

 

Les voix ou les émissions radiophonique qui ont marqué votre enfance ?

J'ai peu écouté la radio mais je me rappelle de la voix de Malheur avec sa libre antenne jeune sur Skyrock en face de Doc et Difool sur Fun Radio. Je devais avoir 14-15 ans,  je trouvais juste incroyable que les gens appellent pour raconter leurs problèmes à l'antenne. Après je me rappelle de "Arthur et les pirates" sur Europe 1 l'après-midi avec Princesse Jade et Manu Levy.

 

Votre plus belle rencontre radiophonique ?

Il y a une femme avec qui j'ai eu un coup de cœur pendant une émission : Katherine Pancol. Un écrivain qui a mille vies et qui est très inspirante. Elle m'a laissé un souvenir intarissable, je n'avais plus l'impression d'être à la radio mais dans une conversation. Idem avec Nathalie Rheims. Ce sont des femmes où nous avons de parler comme dans la vraie vie en nous confiant des choses. C'est un peu déstabilisant et il faut se reprendre. Quand j'ai reçu Bernard Lavilliers, j'étais aussi très déstabilisé : j'adore cet homme et ses musiques. C''est difficile de passer de "fan" à intervieweuse.

 

Votre pire rencontre radiophonique ?

J'en ai eu mais je ne donnerai pas de noms ! Les pires rencontres se sont celles qu'on ne sentait pas au départ, où la programmatrice insiste en disant "ne t'inquiètes pas !" ou bien se sont celles où l'on rencontre quelqu'un qu'on admire mais qui pour X raisons qui lui appartiennent ce jour-là font que la rencontre ne se fait pas !

 

Votre plus beau souvenir à l'antenne ?

J'ai envie de dire le direct ou bien le jour où l'on m'a dit que j'avais mon émission. Là j'appelle toute ma famille et mes amis ! Et puis il y a le premier jingle à l'antenne : "Campus avec Julia Martin sur Europe 1" !

 

Votre pire souvenir à l'antenne ?

C'est quand A2I [NDLR : le système qui exploite tout ce qui est lancé à l'antenne] plante complétement sur plusieurs studios et qu'il n'y a plus que votre voix à l'antenne face au micro. A l'époque, j'étais meneuse de jeu et je voyais 30 personnes derrière la vitre s'activer. Heureusement, c'était le Tour de France et un journaliste nous a fait 4 minutes sur la course et ses impressions. Là, il faut être solide dans sa tête et avoir la tchatche ! Et là toutes ces heures de relance vous servent ! Mon autre stress a été un invité en direct qui n'arrive pas. C'est arrivé sur "Campus" où, à 15 minutes de démarrage de l'antenne, on apprend que l'invité est indisponible. Du coup, nous avons passé un entretien enregistré pour une diffusion ultérieure que le réalisateur a monté en direct. Au bout de 2 heures, nous sommes sortis vidés.

 

Quand vous n'êtes pas à la radio, écoutez-vous la radio ?

Non je écoute très peu la radio, j'écoute plutôt de la musique mais très peu en radio. Si j'écoute la radio, j'ai l'impression d'y être, je connais l'envers du décor, je reconnais les tapis, je sens qu'il y a eu un problème, que ce n'est pas le même studio… du coup je fais un break en n'écoutant pas la radio !

Peuleux : Vous arrivez à reconnaitre le studio d'Europe 1 au son ??!!

Julia Martin : Oui ça m'arrive ! C'est dire que j'ai besoin de prendre du recul !

 

Quand vous sortez de la radio, que faites-vous ?

Je suis très nature donc je me ballade beaucoup, je me ressource. Je vais beaucoup marcher avec mon petit chien. Je fais du sport et je vois mes amis.

 

Et dans 5 ans ?

J'espère toujours être sur Europe 1. Je suis rentrée à Europe 1 en 2005 pour un remplacement de 15 jours. En 2016, je suis au Zénith de Nantes c'est une belle histoire. Je suis hyper heureuse à Europe 1, c'est une maison dans laquelle je me sens hyper bien, où j'ai appris le métier, où j'ai grandis, une maison qui m'a donné plus confiance en moi. J'espère y rester un maximum de temps, y être heureuse et désirer Europe 1 comme Europe 1 me désire. C'est le plus important dans ce métier : se sentir belle dans l'œil de ceux qui vous regardent ou du moins vous écoutent.

 

Remerciements : Un grand merci à Julia Martin pour sa gentillesse et sa disponibilité, merci au service de presse d'avoir rendu cet entretien possible notamment Mathilde Bivort et Anissa Ghazi | Crédits photos : Europe 1, Julia Martin Peuleux 

 

 

Pour aller plus loin...

Entretien avec...
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Entretien avec...
Ombline
     

Europe 1
       

dernière mise à jour de cette fiche le 17/01/2016


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