Syndicat interprofessionnel
regroupant des médias indépendants qu'il
soutient dans leurs démarches administratives et juridiques, le
SIRTI s'est aussi imposé comme un interlocuteur de poids du CSA,
du Ministère de la Culture et de la Communication, des deux
chambres parlementaires françaises ou des instances européennes.
Le syndicat a
été créé en juillet 1981 par cinq radios : RFM, Génération 2000,
Le Poste Parisien, Radio Express et Radio Megal'O. Son premier
président était Patrick Meyer, Président de RFM à l'époque.
En mai 2017, le SIRTI, tout en
conservant son sigle, est devenu officiellemennt le Syndicat des
radios indépendantes et se recentre sur la Radio.
Le
SIRTI compte aujourd'hui 165 membres : des radios locales et
régionales ainsi que des radios thématiques.
En 2017, le syndicat ne comptait plus qu'une chaîne adhérente.
Les
radios adhérentes réunissent chaque jour plus de 11 millions
d'auditeurs (résultats d'audience 2017). Ces radios se veulent
des acteurs essentiels à l’essor économique et culturel des
territoires et à l’expression des citoyens. Elles revendiquent
leur pluralisme et leur diversité.
L'indépendance des radios s'exprime à
trois niveaux : par rapport aux
grands groupes médias, par rapport au service public audiovisuel
et par leurs modes de financement.
Juridiquement;
il s'agit de PME (petites et moyennes entreprises) implantées
dans toutes les régions françaises de Métropole. Les derniers
chiffres y recensent 2 500 salariés dont 500 journalistes.
Le SIRTI apporte son aide à ses adhérents
dans différents domaines :
·
leurs
démarches auprès du CSA,
·
leurs
démarches auprès des sociétés de droits d'auteurs (SACEM,
SPRE…),
·
leurs
questionnements sur les questions sociales ou juridiques.
Le syndicat se fait aussi le porte-parole
de ses adhérents sur différents dossiers :
·
le
pluralisme et la diversité du paysage radiophonique,
·
une
régulation garantissant l'égalité entre les éditeurs et la
liberté des auditeurs,
·
le
maintien du plafond anti-concentration.
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