En 1983, après avoir créé Radio Contact, Pierre Alberti investit l'argent de sa vente dans Radio Nostalgie à qui il donne naissance à Lyon. La radio est destinée à cette époque aux 40-50 ans avec une programmation à 80 % française.

Dès 1985, Radio Nostalgie développe un réseau en France

En 1986, Radio Nostalgie émet à Paris. Parallèlement, RMC entre dans le capital à hauteur de 35 %.

En 1988, Nostalgie ouvre une antenne en Belgique. Nostalgie Wallonie est axée sur les années 1970-1980. La station se développe aussi au Liban, à Moscou ou au Portugal. Plus tard, la station poursuivra son extension en Europe de l'Est, aux Baléares, sur le continent américain, et plus récemment en Afrique (Abidjan, Lomé, Dakar).

En 1989, RMC détient la majorité du capital (51 %), le reste étant partagé entre Pierre Alberti et diverses sociétés.

En avril 1993, la station recentre sur un format plus jeune avec des titres des années 1980 et 1990 tout en recrutant des animateurs de renom (Pierre Bellermare, Georges Beller, Lio…) mais l'audience chute.

Le 10 avril 1997, elle se décline même en télévision sous le nom de Nostalgie la Télé en partenariat avec le groupe AB.

En 1998, lors de l'éclatement du groupe RMC, Nostalgie, tout comme RMC et Montmartre FM, sont à vendre. NRJ est candidate, le CSA donne l'autorisation de rachat. S'ensuit des protestations virulentes de la part des radios locales indépendantes estimant que NRJ Group serait en situation de force sur le marché de la publicité locale avec ses quatre réseaux (NRJ, Chérie FM, Rire & Chansons et Nostalgie) : ils craignent en effet une pression trop forte auprès des annonceurs avec des offres attractives. Le CSA impose donc à NRJ des règles visant à réduire cette position dominante : Rire & Chansons deviendra à 100% passif (fermeture des stations locales, ce qui contredit d'ailleurs les propres clauses du CSA dressées lors de la naissance de Rire & Chansons) et quelques autres stations locales du groupe devront fermer dans certaines villes où le groupe est fortement présente.

Côté programmes, Nostalgie change radicalement en donnant la priorité absolue à la musique qui se recentre sur les années 1960 et 1970. Du coup, beaucoup d'animateurs sont remerciés. La radio cible désormais des auditeurs plus âgés ce qui va en cohérence à la stratégie de NRJ Group.

En quelques mois, l'audience de Nostalgie "la légende" explose littéralement : alors que les meilleurs scores étaient auparavant de l'ordre de 6% d'audience cumulée, Nostalgie dépasse rapidement les 8%.

En juillet 2006, la radio lance ses trois premières webradios avec Nostalgie rock legend, Nostalgie classiques 80 et Nostalgie british and american legend.

Le 20 mars 2008, Nostalgie ouvre en Belgique Nostalgie Vlaanderen, déclinaison flamande ciblée sur les 35-55 ans et axée sur les années 1980 et 1990.

Le 1er octobre 2008, le CSA clôture la réception des candidatures pour la première vague de déploiement de la radio numérique. NRJ Group présente les candidatures de Nostalgie et Nostalgie 1980, l'une de ses webradios.

Début mai 2009, suite aux mauvais résultats d'audience de la station sur la période janvier-mars, Nostalgie adopte un nouveau logo avec un nouveau slogan, "la jeunesse est éternelle", et modifie sa programmation musicale (avec l'abandon des succès des années 1950 et 1980 entraînant un recentrage sur les années 1960 et 1970).

Le 26 mai 2009, le CSA retient la radio pour une diffusion en numérique sur Marseille, Nice et Paris mais ne sélectionne pas sa déclinaison Nostalgie 1980.

Mi-avril 2011, NRJ Group annonce vouloir postuler à une nouvelle fréquence sur la TNT française avec un projet intitulé Nostalgie TV ou Nosta la télé. Le projet ne sera finalement pas retenu.