Histoire de la radio
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Le 6 mai
1931,
le Poste colonial est inauguré à l'occasion de
l'exposition universelle de Paris. La radio émet en
ondes courtes vers l'empire colonial français. Elle
utilise alors trois fréquences : une pour l'Asie, une
pour l'Afrique et une pour les Amériques. Ses premières
émissions sont réalisées depuis l'exposition. Elles sont
ensuite transmises par un câble jusqu'aux émetteurs de
Pontoise. Outre cet événementiel, le Poste colonial
propose des programmes culturels (notamment des pièces
de théâtre) et donne les cours de la bourse.
Elle s'adresse aux expatriés français, "les 100 millions
d'auditeurs de la grande France".
En
décembre 1931,
la radio s'installe boulevard Haussmann à Paris et met à
l'antenne des séquences en anglais et en espagnol.
Le 31
mai 1933,
l'État français crée la redevance pour le droit d'usage
des récepteurs radios et la taxe sur les lampes de
réception. Ces deux impôts indirects permettent de
financer la station.
Dans les
années 1930,
alors que l'Allemagne nazie débute ses programmes radios
en Europe, la radio devient un outil de propagande.
En
décembre 1935,
Georges Mandel, ministre des postes, qui a pris
conscience des enjeux de la radio, fait adopter le
projet d'un centre d'émissions d'ondes courtes
permettant au Poste colonial d'émettre vers les pays
étrangers.
En 1936,
le nouveau ministre des PTT issu du Front populaire ne
considère pas le Poste colonial comme une priorité. Il
décide même d'abandonner la construction du centre de
Noyan malgré la protestation des parlementaires. Il
accepte tout de même la construction d'un émetteur aux
Essarts-le-Roi.
A partir
d'avril 1937,
avec la guerre d'Espagne, la radio augmente la durée de
ses programmes en espagnol. Mais la radio programme
aussi des journaux en grec, japonais, norvégien,
roumain, russe, serbo-croate et suédois.
Le 23
mars 1938,
le Poste colonial est rebaptisé Paris ondes courtes à
l'occasion de l'inauguration de l'émetteur des
Essarts-le-Roi.
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Fin mars
1938,
la radio prend le nom de Paris Mondial. Dans un contexte
international troublé, la nouvelle direction de la
radio, proche des radicaux-socialistes, met en place ou
renforce trois sections politiquement importantes : la
section allemande qui recrute des juifs allemands, la
section italienne qui est dirigée par Emmanuel
Modigliani, avocat antifasciste et frère du peintre, et
la section espagnole qui recrute des républicains
espagnols. La radio parle alors 30 langues.
Le 1er
septembre 1940,
la Pologne est envahie par l'Allemagne nazie. C'est le
début de la Seconde guerre mondiale. Les émissions en
langues étrangères de Paris mondial déménagent avenue de
Ségur à Paris, dans les sous-sols du ministère des
transmissions. La radio se fait l'écho des atrocités
allemandes.
Début
1940,
Paris Mondial parle 20 langues (contre seize pour la BBC
à la même époque) : allemand, anglais, arabe, bulgare,
danois, espagnol, grec, italien, japonais, néerlandais,
norvégien, polonais, portugais, roumain, russe,
serbo-croate, slovaque, suédois, tchèque et turc.
Le 9
juin 1940,
à peine un mois après l'entrée des troupes allemandes
sur le territoire français, Paris Mondial déménage à
Tours. Très vite, la radio part pour Poitiers puis
Toulouse.
Le 17
juin 1940,
Paris Mondial cesse ses émissions.
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Après la
signature l'Armistice
(le 22 juin 1940), le maréchal Pétain souhaite utiliser
les ondes courtes pour maintenir un lien avec les
colonies françaises. Le gouvernement de Vichy crée donc
la Voix de la France qui émet vers les pays arabes,
l'Espagne, le Portugal, les Amériques et la Roumanie.
En
novembre 1942,
les allemands envahissent la zone libre tandis que les
relais de Rabat (Maroc) et Alger (Algérie) ne sont plus
utilisables du fait du débarquement des Alliés en
Afrique du nord. Le gouvernement de Vichy donne alors
naissance à une nouvelle radio diffusant en français et
arabe, La France fidèle.
Le 18
juin 1943,
le général de Gaulle inaugure le nouvel émetteur de
Radio Brazzaville offert par les américains. Depuis
quelques mois, la radio créée par un ancien de Paris
Mondial se fait la voix de la France libre depuis le
continent africain en parallèle des programmes en
français de la BBC depuis Londres.
En mars
1944,
Philippe Henriot, ministre de l'information et de la
propagande du gouvernement de Vichy, lance La France
musulmane qui émet en arabe et berbère. Mais le 17
août 1944, les programmes s'arrêtent lorsque les
allemands détruisent les émetteurs d'Allouis.
Le 22
juin 1944,
soit quelques jours après le débarquement des Alliés en
Normandie; le général de Gaulle signe un décret
nationalisant toutes les radios françaises.
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Le 1er
janvier 1945,
les émissions vers l'Afrique du nord et l'Europe
reprennent. Dès avril 1945, la station
compte 20 sections. Deux sections sont plus
particulièrement mobilisées : la section allemande
chargée de démoraliser les troupes nazies et la section
espagnole pour faire face à Franco toujours au pouvoir.
Pour sa part, la section nord-américaine rencontre un
certain succès sur les réseaux américains la relayant.
En juin
1945,
des émetteurs ondes courtes sont construits sur le site
d'Allouis.
Le 1er
janvier 1945,
46 pays reçoivent les programmes de la radio qui
mobilisent trois cents personnes pour les programmes en
20
langues étrangères.
En mars
1946,
la nouvelle direction mise en place après la démission
du général de Gaulle (en janvier 1946) procède à des
coupes dans le budget.
Dès 1947,
alors que débute la Guerre froide, la radio ferme
plusieurs sections à destination des pays scandinaves et
de pays de l'Europe de l'est.
En 1947,
alors que la construction européenne s'amorce, la radio
met à l'antenne une émission en espéranto.
En mars
1949,
les sections à destination des pays de l'est fermées
deux ans plus tôt sont réactivées. Dans le même temps,
l'espéranto, l'italien et le néerlandais sont
abandonnés.
En avril
1951,
les émissions vers les Etats-Unis et les pays d'Amérique
latine sont arrêtées.
En
1954, Pierre Schaeffer met en place la Sorafom,
société qui a pour objectif est de créer en Afrique "des
radios locales, africaines et décolonisées". La Sorafom
propose une école de radio à Saint-Germain-en-Laye pour
former les cadres des stations africaines (chef de
stations, directeurs de programmes...) et produit des
magazines adaptés aux radios africaines.
En 1956,
lors de l'insurrection de Budapest, les programmes en
hongrois voit leur volume augmenter pendant quelques
semaines.
A la fin
des années 1950,
face à la tension qui monte dans les colonies françaises
d'Afrique du nord, les émissions en arabe pour le
Proche-Orient sont réorientées vers le Maghreb.
Paris diffuse aussi ses programmes en kabyle pendant la
Guerre d'Algérie pour contrer les radios nationalistes
et indépendantistes émettant depuis Le Caire.
Le 12
mai 1958,
la radio lance une émission en yiddish à destination des
juifs soviétiques.
Le 3
octobre 1960,
les programmes russes débutent alors que la crise de
Berlin bat son plein. Les émissions sont présentées par
des immigrés russes de 1920 et restent diplomatiques
pour ne pas perturber les relations franco-soviétiques.
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En
février 1962,
les activités internationales de la RTF sont regroupées
au sein de la direction des relations extérieures. La
sous-direction des ondes courtes devient une simple
rédaction en chef.
En 1963,
la radio doit faire face à une nouvelle coupe
budgétaire. Les émissions en vietnamiens vers
l'Extrême-Orient ainsi que les programmes vers l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Espagne
franquiste et l'Amérique latine sont supprimées. Et avec
l'indépendance de l'Algérie, les programmes en arabe et
kabyle sont réduits.
À la fin
de 1963,
Édouard Balladur, maître des requêtes au Conseil d'État
et conseiller du directeur de la RTF, est chargé d'une
étude sur les objectifs, les ambitions et les moyens de
la radiodiffusion extérieure. Il préconise la diffusion
d'un service en continu en français et la construction
d'émetteurs et de relais. Mais l'idée que les émissions
en ondes courtes sont inutiles subsiste. Georges
Pointeau, chef du
département des émissions vers l'étranger, lance alors un
sondage, "la rose des vents", dans le but de briser cette
idée reçue et tester l'efficacité des moyens techniques.
Si les 45 000 lettres reçues confirment la justesse des
propositions d'Édouard Balladur, le budget est encore
réduit.
En 1965,
la radio met en place des émissions en langues
étrangères pour les travailleurs immigrés vivant en
France financées par le ministère du travail.
En mai
1968,
les syndicats de l'ORTF expriment leur lassitude face à
la tutelle politique qui rend difficile la restitution
de la révolte étudiante et ouvrière.
Le 3
juin 1968,
les programmes vers l'étranger entrent en grève. Des
dizaines de renvois, de mutations en Province et à
l'étrangers et de mises à la retraite anticipée sont
prononcés.
Le 1er janvier 1969,
la
direction des affaires extérieures devenue
l'Ocora (Office de coopération
radiophonique) est absorbé par l'ORTF. La nouvelle
entité devient la DAEC (direction des affaires
extérieures et de la coopération) co-financée par le
Ministères des affaires étrangères, le Ministère de la
Coopération et le Ministrère du Travail (pour les
programmes vers les immigrés).
En 1969,
les autorités comprennent que sans accroître la production
d'émissions, les émetteurs peuvent être mieux utilisés.
Il est alors décidé de reprendre des programmes des
radios publiques françaises dans les programmes
extérieurs.
Par ailleurs, les émissions en russe et roumains
prennent du volume alors que le bulgare, le slovène et
le portugais sont supprimées.
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En 1972,
l'ORTF perd les émissions en arabe au profit de la
SOMERA. Dans le même temps, les installations de Radio
Brazzaville sont rationalisées pour relayer les
émissions en français, anglais et portugais en ondes
courtes. Les émetteurs métropolitains se concentrent à
Allouis et Issoudun.
En 1973,
le SNJ (syndicat national des journalistes) publie un
livre blanc, "La Voix de la France" qui fait le constat
de la faillite de la DAEC. À l'Assemblée nationale, les
députés sont partagés au sujet de la radiodiffusion vers
l'extérieur.
En 1974,
Valéry Giscard d'Estaing, nouveau Président de la
république, met fin au débat en faisant éclater l'ORTF.
Mais la nouvelle loi de finance de l'audiovisuel
français provoque une nouvelle coupe massives dans les
émissions vers l'étranger avec l'abandon de quatorze des
dix-sept langues encore présentes à l'antenne et le
licenciement des deux tiers des journalistes (100 sur
157).
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Le 6
janvier 1975,
Radio France Internationale voit le jour en tant que
direction de la toute jeune Radio France et est financée
par la redevance. La station change d'orientation : elle
se concentre sur l'Afrique au lieu d'émettre à travers
le monde entier. Malgré une réception difficile avec
seulement 20 émetteurs et aucun relais, RFI crée La
Chaîne Sud qui émet 17 heures 30 par jour (en
français avec une heure en anglais). La rédaction
s'africanise et se réorganise. Avec les économies, RFI
peut créer de nouveaux programmes comme "Carrefour", "24
heures en Afrique" ou "Mondial sport". Le reste de la
grille est occupée par des autres émissions issues des
autres stations de Radio France (environ 12 heurs
par jour) et de la musique le soir. Les auditeurs de la
radio sont alors plus souvent des africains que des
français expatriés.
Le 16
février 1976,
la présidente de RFI ayant obtenu l'extension des
émissions en ondes courtes, RFI lance La Chaîne Ouest
pour les francophones de la côte ouest des Etats-Unis et
de l'Amérique centrale. Elle émet 5 heures par jour
mais en relayant purement et simplement les programmes
de France Inter.
Le 1er
avril 1977,
La Chaîne Est est créée à destination de l'Europe
centrale et orientale. A ses débuts, elle retransmet les
émissions de France Inter.
Le 7
mars 1977,
alors que le Portugal connaît une transition politique
vers la démocratie, le portugais revient à l'antenne à
raison d'une heure par jour.
Le 1er
février 1981,
RFI ouvre quatre émetteurs au Gabon pour améliorer sa
couverture.
Le 28
septembre 1981,
RFI met en place une nouvelle grille des programmes dont
la moitié est une reprise des émissions de France Inter
et de France Culture.
Le 13
décembre 1981,
le coup de force de Jaruzelski en Pologne donne un coup
de pouce à la relance de RFI qui fait revivre sa section
polonaise seulement 3 jours plus tard, dès le 17 décembre.
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En janvier 1982,
Hervé Bourges est nommé à la tête de RFI par Michèle
Cotta, présidente de Radio France. Son but est de rendre
irréversible le développement de la station.
Le
1er mars 1982, il fait adopter un plan
quinquennal de développement qui prévoit un service
mondial en français et la création de rédactions de
langues étrangères. Il souhaite que RFI se développe
sans idée de domination en décolonisant l'information.
En 1982,
RFI a diversifié ses activités en lançant Médias France
Intercontinents (MFI), une agence écrite pour les
journaux africains.
Le 29
juillet 1982,
une loi fait de RFI une société nationale. Elle reste
rattachée à Radio France mais en tant que filiale.
Le 1er
octobre 1982,
RFI repart à la conquête de l'Amérique latine avec des
programmes en espagnol et portugais ainsi que plus de
programmes en français.
A partir
de septembre 1983,
RFI relance ses programmes en russes.
En juin 1984,
c'est la reprise des programmes en roumain.
En
février
1985,
trois émetteurs sont inaugurés en Guyane française
(centre émetteur de Montsinéry) tandis que la reprise des émissions de France Inter et
France Culture est en diminution.
Le 29
septembre 1985,
RFI commence à émettre en région parisienne en ondes
moyennes et développe ses programmes en créole.
Début 1986,
des émissions en serbo-croate font leur apparition.
En 1986,
suite à la victoire de la droite aux législatives,
Jacques Chirac, Premier ministre, et François Léotard,
ministre de la culture, accuse RFI d'être gauchiste. Un
projet est envisagé pour placer RFI directement sous
l'autorité du gouvernement et que son président soit
nommé en Conseil des ministres. La tentative échoue.
Désormais, c'est l'autorité de régulation des médias qui
choisira le président de RFI parmi quatre noms proposés
par l'État et ce dernier sera inamovible durant son
mandat.
Le 1er
janvier 1987,
RFI devient une société indépendante (loi du 30
septembre 1986). Henri Tezenas du Montcel en devient le
président. Il souhaite que la radio aille au-delà de la
francophonie et s'ouvre à l'Asie et au monde arabe. Des
langues jadis supprimées font leur retour à l'antenne,
notamment l'arabe dès mars 1988.
En
juillet et novembre 1988,
RFI signe un accord avec respectivement NHK (service
public japonais) et Radio Pékin pour accroître sa
couverture asiatique.
En
septembre 1988,
un accord avec Africa n° 1 lui permet d'accéder à un
émetteur au Gabon. En parallèle, l’habillage de la
station est modernisé : nouveau logo tricolore, un
nouvel habillage sonore et l'accordéon dans l'indicatif.
Au
printemps 1989,
lors des événements de la place Tiananmen, RFI lance des
émissions en chinois.
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En 1990,
RFI ouvre RFI Sofia en Bulgarie.
Le 20
décembre 1990,
la direction, mise en place par le gouvernement de
Michel Rocard, signe avec l’Etat un nouveau contrat
d’objectifs fixant le cadre de développement de RFI
jusqu’en 1995. Il prévoit le lancement de nouvelles
langues (mandarin, vietnamien et persan), le
renforcement du parc d’émetteurs et la modernisation des
modes de diffusion (l’implantation de FM dans le monde).
En 1991,
la guerre du golfe va conforter la place prioritaire
donnée à l’information par RFI qui avec la chute du bloc
communiste et la démocratisation croissante voit
apparaître de nouveaux concurrents. RFI lance aussi une
matinale dédiée à l'Afrique pour faire face à la montée
des radios africaines.
Le 8
septembre 1991,
elle inaugure même sa première fréquence FM en Afrique à
Dakar (Sénégal).
En 1993, RFI ouvre une première fréquence
FM en Guyane à Cayenne.
En 1994,
RFI ouvre une seconde fréquence FM en Guyane à
Saint-Laurent-du-Maroni.
En 1994,
elle se lance sur Internet et renforce sa
couverture en FM à travers le monde toute en confortant
ses émissions en ondes courtes. La radio se réorganise
aussi en trois chaînes régionales : Afrique, Europe et
Paris/Ile-de-France. Cette même année, la grille des
programmes accentue le recentrage de RFI sur
l'information, une information internationale au travers
du prisme français.
RFI diffuse deux programmes en France : un programme
mondial en français sur la bande FM parisienne et un
programme multilingue en ondes courtes.
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En 1995,
RFI lance Radio Sofia (ou RFI Sofia) en Bulgarie.
En
février 1996,
Jean-Paul Cluzel, président de RFI depuis novembre 1995,
franchit un nouveau pas en décidant de faire de RFI une
radio d’information en continu.
En 1996,
RFI ouvre un radio locale au Portugal : Rádio
Paris-Lisboa (renommée Rádio Europa Lisboa en 2006).
Le 16
septembre 1996,
la radio toute actu est lancée. Le service mondial en
français (SMF) passe de dix-huit à cinquante-huit
éditions quotidiennes dont dix sont dédiées à l'Afrique.
Après un flottement, le nouveau format fonctionne
notamment grâce à une actualité très riche (notamment la
guerre des Balkans). La diffusion s'organise désormais
sur trois canaux : RFI I ou RFI Monde pour le service
mondial en français, RFI II pour les dix-sept langues
étrangères et RFI III ou RFI musique pour le fil
musical. Pour marquer cette étape, RFI adopte un nouveau
logo, rouge et blanc. Dans le même temps, RMC
Moyen-Orient entre dans le groupe RFI.
En 1999,
Aeriel Hongrie est lancée avec 12 heures de
programmes produits par RFI et 12 autres en anglais
produits par la BBC.
La radio dispose d'une licence de 7 ans pour émettre en
FM.
En 2000, RFI et la BBC lancent RFI
Deutshland avec chaque jour 16,5 heures de programme en
angalis, 2 heures en allemand et 5,5 heures en français.
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En mai 2001,
RFI lance RFI România (Roumanie).
Le 11 septembre 2001,
RFI est endeuillée par la mort de sa journaliste Johanne
Sutton prise dans une attaque armée en couvrant le
conflit en Afghanistan.
Le 21 octobre 2003,
RFI est sous le choc après l'assasinat de Jean Hélène,
son correspondant permanent à Abidjan. Le journaliste
est exécuté de deux balles dans la tête après avoir été
battu par un sergent de la police ivoirienne. Le
journaliste sera décoré par le Gouvernement ivorien à
titre pisthume et le studio 32 de RFI prendra son nom en
2013.
Le 1er
juin 2005,
RFI lance RFI Marine qui propose notamment des bulletins
météorologiques aux navigateurs en ondes courtes et par
satellite..
Le 19 décembre 2005, RFI lance une
version totalement renouvelée de son portail Internet.
Un chantier rendu nécessaire après 9 ans d'existance
mais aussi par l'explosion d'Internet comme outil
d'information et le nombre de visiteurs du site.
Le 26 mars 2006, RFI cesse la
diffusion de ses programmes en albanais, polonais,
roumain et save du sud sur les ondes courtes en Europe.
En 2006, Radio Paris-Lisboa est
rebaptisée Radio Europa Lisboa.
En
février 2007,
RFI s'associe avec l'agence de presse serbe Beta et
lance un mois plus tard Beta Rfi, la seule radio
internationale présente à Belgrade. La radio diffuse 12
heures de programmes de RFI Musique et 12 heures
d'émission en serbe.
En 2007,
le Président de la République et le Gouvernement
souhaitent la fusion des trois médias extérieurs
français, RFI, TV5 Monde et France 24.
Le 4 avril 2008, sous
l'impulsion du Président de la République Nicolas
Sarkozy, l'Etat crée la société de l’Audiovisuel
extérieur de la France (AEF). Cette holding a pour but
de superviser et coordonner les activités des radios et
télévisions publiques détenues par l'État français et
ayant une diffusion internationale. A terme, le projet
gouvernemental est de fusionner RFI et sa filiale Monte
Carlo Doualiya avec France 24 et TV5 Monde.
En août
2008,
RFI lance sur Internet le service RFI Instrumental
mettant à disposition des professionnels de la radio et
de la télévision un catalogue d'illustration musicales
et des éléments d'habillage d'antenne.
Dans la nuit du 4 au 5 novembre 2008,
RFI, France 24, TV5 Monde et Monte Carlo Doualiya
travaillent ensemble afin de couvrir l'élection
présidentielle américaine. Les 12 heures d'antenne (sans
interruption) présentées en anglais, arabe et français
sont accessibles dans plus de 200 pays.
En décembre 2008, RFI développe
avec l'opérateur de téléphonie mobile Orange un service
aux auditeurs de plusieurs pays africains d'avoir accès
au dernier journal Afrique de la chaîne via leur
téléphone. RFI déploiera aussi avec la société AudioNow
la possibilité d'écouter RFI en dix langues et MCD par
téléphone aux Etats-Unis.
En
janvier 2009,
RFI annonce un plan social important : 206 suppressions
d'emploi et l'arrêt de six langues à faible audience
(allemand, polonais, laotien, albanais et turc).
Le 5
mars 2009,
RFI arrête la diffusion de son programme en langues
étrangères disponibles en ondes moyennes sur la région
Ile-de-France. D'après la direction de RFI, "Comme les
ondes longues, les ondes moyennes sont tombées en
déshérence et plus personne n'écoute ce genre de
fréquence". Toutefois les programmes en langues
étrangères restent disponibles par Internet et les
téléphones mobiles.
Le 31 mars 2009, Aeriel Hongrie
cesse d'émettre faute d'audience. RFI et la BBC cède la
rado à Target Radio Invest, société hongroise pour 4 275
€.
En décembre 2009, la site web de
RFI est intégralement refondu en même temps que celui de
France 24.
Fin 2009,
RFI annonce la cession de sa filiale en Bulgarie. La
vente de RFI Sofia a un groupe privé local se fait sur
fond d'obscures
raisons de politique bulgare qui s'ajoutent aux raisons
financières.
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En 2010,
RFI
Deutshland cesse d'émettre après le retrait de la BBC.
Le 18
janvier 2010,
RFI dont
les émetteurs sont encore debout à Haïti met en place un
programme quotidien à destination de la population et
des secours après le séïsme qui a ravagé l'île.
A la fin du premier trimestre 2010, RFI
se retire de Beta RFI et cède ses parts à son partenaire
serbe. La décision avait été prise dès 2008.
Le 26
mai 2010,
dans le cadre du congrès 2010 du SNRL, le GRAM
(Groupement des Radios Associatives de la Métropole
Nantaise) a été autorisé par le CSA a expérimenté une
diffusion numérique en DAB+ et T-DMB. Le multiplexe
ainsi proposé comprend une douzaine de radios dont RFI.
Le 5 juillet
2010,
RFI lance des programmes en Swahili dans dix pays
africains.
En
octobre 2010,
RFI réorganise sa rédaction dans la perspective de la
mise en place d'une rédaction unique multilingues et
multi supports. Cet acte marque la volonté de
rapprochement des langues dans une ligne éditoriale
unique.
Le 18 avril 2011,
le CSA autorise seize stations à émettre en numérique
sur Lyon pendant 9 mois (durée initiale). Parmi elles,
RFI.
Le 21 mai 2011, RFI fête les 20
ans de RFI România qui s'installe dans de nouveaux
locaux et développe sa diffusion sur le numérique.
En juin 2011, Radio Europa Lisboa
est revendu à un entrepreneur portugais qui rla ebaptise
Radio Nostalgia.
En août 2011, RFI et TV5 Monde
lance une application smartphone pour l'apprentissage du
français à travers l'actualité.
Le 1er décembre 2011, RFI est
accessible en Israël via les bouquets numériques de
programmes sur câble et le satellite. Elle est la
première radio en français disponible dans le pays.
Mi-janvier 2012,
RFI et sa filiale Monte Carlo Doualiya fusionnent avec
la société de l’Audiovisuel extérieur de la France
(AEF).
En
février 2013,
RFI quitte ses studios historiques au sein de la Maison
de Radio (occupés depuis 50 ans) à Paris pour rejoindre les locaux de l'AEF à Issy-les-Moulineaux
(92).
Le 7 juin 2016,
après que le Ministère de la Culture ai exercé son droit
de préemption, RFI est retenue pour une diffusion
numérique locale à Lyon et Strasbourg.
Le 4 décembre 2018,
la RNT est déployée à Lyon et Strasbourg.
Le 6 mars 2019, après que le Ministère
de la Culture ai exercé son droit de préemption, RFI est
retenue pour une diffusion numérique locale à Bordeaux
et Toulouse.
Le 24 juillet 2019, le CSA retient la
radio pour une diffusion numérique locale à Marseille
suite à une demande de préemption du Gouvernement.
Le 22 octobre 2019, la rédaction
en mandingue inaugure une nouvelle implatation à Dakar
(Sénégal) au coeur de l'Afrique francophone.
En avril 2022, suite à un coup d'état au Mali, le
Gouvernement suspend la diffusion de RFI sur son
territoire.
En décembre 2022, après un nouveau
coup d'état au Bukina Faso, le Gouvernement suspend la
diffusion de RFI sur son territoire.
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Photos : RFI, Radio TSF
Historique des logos
de 1975 à 1987 |
de 1987 à 1996 |
de 1996 à juin 2013 |
depuis juin 2013 |
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Historique des slogans
- de 1980 à 1996 : La radio mondiale
- de 2010 à 2013 : Et l'info devient mondiale
- depuis 2013 : Les voix du monde
Audiences
La radio ayant une couverture
internationale, son audience peut être mesurée à plusieurs
niveaux :
Dans le Monde :
Bien que la Cour des Comptes ait émis des réserves sur le
représentativité des audiences présentées par RFI et sur les
moyens mis en place pour réalliser les mesures d'audience, RFI
estime qu'elle était écoutée en 2014 par 37.3 millions
d'auditeurs habdomadaire répartis dans 150 pays.
En France métropolitaine :
RFI n'émettant pas sur l'ensemble de l'Hexagone, il n'y a pas de
mesure d'audience nationale.
En Ile-de-France :
- avril-juin 2019 : 1.5 % d'audience cumulée soit 154 000 auditeurs
quotidiens et 0.9 % de part de marché
- avril-juin 2018 : 1.1 % d'audience cumulée soit 106 000 auditeurs
quotidiens et 0.7 % de part de marché
Diffusion sur les ondes
- AM |
|
Pour la liste
des fréquences françaises de cette radio, reportez-vous au site
Annuaire des radios
françaises
RFI est aussi
disponibles en ondes courtes et ondes moyennes en France
métropolitaine... |
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Pour aller plus loin...
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web de la radio |
Anciennes grilles des programmes |
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RMC Moyen-Orient |
Monte-Carlo Doualiya |
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dernière mise à jour de la page : 12/08/2019
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