Peuleux | Le monde de Spirou et Fantasio

 ENTRETIEN AVEC... MARLÈNE DURET / EUROPE 1 | 09/04/2025

Alors qu'elle vient de fêter ses 31 ans de radio, Marlène Duret officie actuellement sur Europe 1 comme journaliste météo et animatrice. Derrière cette présence discrète dans la grille des programmes se cache un parcours atypique qui l'a conduit de la Bourgogne à Paris, cheminant dans le milieu de la radio et de la télévision. Rencontre avec une femme solaire et pétillante à double casquette…

 

Si vous écoutez "Europe 1 Soir" ou "Europe 1 Nuit" en semaine, vous connaissez la voix de Marlène Duret puisqu'elle y présente la météo. Vous la retrouvez un peu plus tard à partir de 01h00, entre la fin de la libre-antenne et le début de la prématinale, elle y anime les "Programmes de nuit", tranche composée de rediffusions d’émissions et de musique, une voix douce et posée avec un phrasé juste et captivant.

 

L'histoire d'amour entre la Radio et Marlène Duret démarre très tôt car dès l'âge de 9 ans, elle joue à l’animatrice en s’enregistrant sur un magnétophone - cadeau du Père Noël - avec une brosse à cheveux en guise de micro. Mais les prémices de sa carrière peuvent aussi se trouver dans l’attachement qu'elle avait dès 12-13 ans pour Radio Contact, station locale de sa ville natale, Nevers.

 

Marlène Duret : Les radios libres permettaient aux auditeurs de passer en direct pour faire des dédicaces, et jusqu’à mes 17-18 ans, je passais régulièrement à l'antenne pour tenter de gagner une place de cinéma ou une entrée en discothèque. Systématiquement, les animateurs me disaient que j'avais une voix radiophonique. Une petite musique qui revenait régulièrement… Je ne me privais pas pour intervenir sur d’autres radios locales, Vibration par exemple. Je me souviens qu’en 1989, j’étais toujours au lycée, je décide d’appeler la station en fin de journée pour passer ma dédicace en direct. L’animateur chronométrait mon texte et glissait l’intro du disque sous ma voix.  Juste après mon passage, une fois le disque lancé, il me propose de rejoindre l’équipe et m’offre un contrat. J’ai trouvé ça complètement délirant (rires) et je leur ai dit que je passerai d’abord mon bac avant de filer à Dijon pour mes études.

 

 

LES LOCALES DE RADIO FRANCE : MA FORMATION RADIO

 

 

Quelques années plus tard alors qu'elle étudie les lettres et civilisations étrangères en section italien à la faculté de Dijon, la mère de son petit ami de l’époque entend une annonce sur Radio France Bourgogne [NDLR : ancêtre des stations France Bleu / Ici] parce que la station recherche une animatrice. A la même époque, Marlène prêtait sa voix pour Europe 2 Dijon, "rémunérée en stylos et places de cinéma". N’ayant aucune expérience "seulement l'audace de la jeunesse", elle passe l’audition et remporte le poste d’animatrice-productrice d’une émission de musique classique. La voix est son atout mais son parcours de danse classique et jazz, l’apprentissage du piano classique et son inscription en faculté de musicologie a pesé aussi dans la balance.

 

Marlène Duret : J’ai longtemps eu le syndrome de l’imposteur mais j’ai saisi ma chance. Marc Vuillermoz, le directeur des programmes, a fait le choix de miser sur moi.

 

Sur Radio France Bourgogne, Marlène anime et produit "Pianissimo", une émission hebdomadaire de musique classique. Très vite, elle se voit confier l'animation de deux après-midis musicales puis toute la semaine, mais aussi, dans la foulée, des chroniques, des émissions en extérieur, des entretiens, et même de la programmation musicale, sans oublier des reportages.

 

 

Marlène Duret : Il manquait le reportage dans ma panoplie, j'ai dû passer mon permis de conduire en accéléré, indispensable pour se déplacer en voiture. J'ai réussi mon code et mon permis en 15 jours. Motivée, l’animatrice ! (Rires). Pas de GPS à l'époque ! Tu partais avec ta carte de la région version papier, et je ne compte pas les fois où j’ai demandé mon chemin. J’avais 24 ans et des étoiles dans les yeux. Je passais des heures à la radio. J’avais soif d’apprendre.

 

En parallèle de Radio France Bourgogne, France Musique la sollicite comme correspondante locale. Et elle sillonne alors la région avec son Nagra de 9 kg sous le bras pour réaliser des interviews d'artistes de passage qu'elle envoie à Paris.

 

Marlène Duret : Pour évoluer dans ce métier, il faut bouffer du micro et de l’expérience, je décide alors de changer de crémerie au bout de 3 ou 4 ans. Lorsque tu travailles à l'endroit où tu as débuté, on te voit et on te verra toujours comme celle qui débute. J’ai donc été embauchée à Belfort.

 

A Radio France Belfort-Montbéliard, elle est aux commandes d’une quotidienne, d’une émission de musiques du monde et d’une autre sur les animaux de compagnie. Elle n’y restera qu’une année, décidée à rejoindre son petit ami de l’époque, à Rouen. Elle reviendra à la radio en effectuant d’abord des remplacements à Rouen, Caen, Nancy, Cherbourg, Nantes, toujours dans les locales de Radio France…et décrochera même quelques piges à France 3 Normandie.

 

 

DE LA RADIO NATIONALE A LA TELEVISION…

 

Marlène Duret : C’est en effectuant un remplacement à Nancy que je retrouve le directeur d’antenne qui m’avait donné ma chance à Dijon. Marc Vuillermoz me parle d’un poste à pourvoir à Paris, à France Culture. Je ne sais pas par quel miracle j’ai été prise mais en septembre 1999, je deviens speakerine sous la direction de Laure Adler après un passage par Le Mouv’ à Toulouse (été 1999). France Culture a été une expérience enrichissante, j’ai beaucoup lu à cette période, et j’y ai rencontré des personnes exceptionnelles.

 

En parallèle, Marlène Duret devient aussi animatrice pour FIP qui souhaitait, à l’instar de France Culture, faire appel à une nouvelle génération d’animatrices, plus naturelles, plus dans l'air du temps. Au début des années 2000, elle fait donc partie de cette nouvelle génération qui "dépoussière" l'antenne. Elle y restera 3 ans.

 

En 2003, France Culture décide de supprimer les speakerines, Marlène frappe à la porte de France Bleu qui lui confie la tranche 17h00-19h00 le week-end en national. En 2004, l’aventure Radio France s’arrête après 10 ans.

 

C’est à ce moment-là qu’une amie et animatrice de France Bleu lui explique qu’elle a été embauchée pour travailler sur RTL et qu’elle va devoir quitter son poste météo à M6. Un casting est organisé. Marlène avait fait un peu de présentation météo à France 3 Normandie, et son frère travaille pour Météo France. "On parle un peu météo dans la famille".

 

Marlène Duret : A partir de M6, je suis véritablement formée par Météo France. Je vais travailler pour le groupe M6 durant 14 ans, en voix off. Grâce à Florence Savall-Escudier à la production et Stéphane Gendarme, directeur de l’information, je passerai devant la caméra mais c’est une autre histoire. Une histoire télévisuelle…Restons focus sur la radio (Clin d’œil)

 

 

 

En 2006, Louis Bodin recherche une personne expérimentée dans le domaine de la météo et de la radio pour RTL. Marlène passe à nouveau une audition. Elle restera sur RTL jusqu'en 2015 en parallèle de M6.

 

Marlène Duret : "Il n'y a pas qu'une vie dans la vie" comme dirait Isabelle Morizet [NDLR : en référence au titre de son émission sur Europe1] et moi, j'ai eu mille vies, je ne me suis donc jamais ennuyée. La radio m'a ouvert beaucoup de portes, notamment celles de la télévision.

 

Marlène Duret travaillera pour des habillages ou des présentations d'émissions en voix-off pour France 2, MCM, Europe 2 TV, Virgin 17, Direct 8, RFM TV, CStar entre autres. Elle passe devant la caméra sur TV5 Monde,  i>Télé, La Chaîne Météo…

 

ETRE MENEUSE DE JEU EXIGE DE NOMBREUSES COMPETENCES

 

En 2016, David Kolski, qu’elle a rencontré au forum de la Météo et du Climat, lui présente Jacky Gallois qui recherche de nouvelles meneuses de jeu pour Europe 1. Le casting est terminé mais il accepte une dernière candidature. "J’entre dans la famille Europe1 par la porte Joker".

 

Elle devient titulaire les week-ends en 2018 mais à la rentrée 2020, la station supprime les meneuses de jeu. Marlène Duret revient durant l’été 2021, recrutée par Laurent Cabrol.

 

Marlène Duret : La météo, ma bonne étoile… Stéphane Bosc et Donat Vidal Revel, à la direction me permettront d’ailleurs de poursuivre l’aventure Europe1 en ajoutant à ma mission, l’animation des programmes nuits.

Et pour cette tranche nocturne, Stéphane Bosc lui donne carte blanche.

A l'été 2022, la direction d'Europe 1 lui confira même la coanimation de l'émission estivale "Eurock'1" avec Philippe Manoeuvre.

 

 

Peuleux : En 2023, les meneuses de jeu reviennent à l’antenne avec l'arrivée d'Alain Liberty. Quel regard poses-tu sur ce poste particulier ?

 Marlène Duret : C'est un poste exigeant qui demande beaucoup de qualités. Bien connaître la grille des programmes n’est pas suffisant. Une bonne culture générale est une plus-value. Il faut savoir aussi improviser, rebondir, garder son sang-froid pour ne pas être déstabilisée en cas de problème technique, une bonne gestion du temps… C’est un exercice à part entière. Quand tu interviens à l’antenne sur des temps courts, tu dois être efficace, concentrée et en même temps détendue, naturelle. C'est un poste qui demande de l'expérience en amont. J’ai adoré être meneuse. Alain Liberty souhaitait retrouver cette chaleur, cette humeur et ce rythme donnés à l'antenne par les meneuses de jeu.

 

 

 

LA METEO, C'EST BIEN PLUS QUE DONNER LA PLUIE ET LE BEAU TEMPS

 

 

Peuleux : Comment prépares-tu tes bulletins météo ?

Marlène Duret : Je commence par regarder les cartes météo avant de contacter la cellule médias de Météo France pour un briefing précis et complet. Je le fais de chez moi ou au bureau. J'essaye d'anticiper les questions éventuelles que l’on pourrait me poser en direct dans les journaux. Je rédige mon bulletin par écrit, ça me permet de mieux retenir ce que je vais dire, de structurer ma pensée. A l'antenne, je me détache plus ou moins de mon papier qui sert surtout de filet de sécurité. Lorsqu'il y a des épisodes météo particuliers, je me rapproche des journalistes pour m’assurer que les infos sont conformes, qu’elles ne sont pas contradictoires, ou pour ne pas faire de doublons.

 

Marlène Duret aime aussi apporter un peu de pédagogie dans ses bulletins lorsque le temps d’antenne le permet, de manière subtile et simple. Elle aime "tirer les auditeurs vers le haut" (Clin d’œil)

 

Marlène Duret : Animer ça veut dire rendre vivant. Et dans mes interventions, j'ai ce côté animatrice qui reste très présent. Il faut garder à l’esprit que l'auditeur n'a pas la carte de France sous les yeux et qu’il ne connait pas toutes les régions… Je dois donc être plus précise que sur un plateau de télé.

Chaque soir, Marlène Duret assure trois bulletins météo en direct avec les tendances en début de journal ainsi qu'un bulletin enregistré pour "Europe 1 Nuit".

Marlène Duret : J'enregistre ma dernière météo vers 20h30 si la situation est stable, 21h00 maximum. Mais s'il y a une alerte, je reste pour le direct.

 

PARLER DANS LE MICRO, C'EST LE BONHEUR !

 

 

7 jours sur 7, de 1h00 juste après "la Libre-antenne" d'Olivier Delacroix ou de Valérie Darmon jusqu'au lancement de "Europe 1 Bonjour" par Alexandre Le Mer un peu avant 5h00 (*), Marlène Duret accompagne les auditeurs entre musique et rediffusions d'émissions.

(*) Actuellement, c’est 4h00 en raison des 70 ans d’Europe1 qui sont diffusés de 4h00 à 5h00.

 

Marlène Duret : J'adore l'idée d'accompagner des auditeurs qui sont sur la route ou au travail, que les gens se demandent si je suis en direct ou pas. On me pose souvent la question d'ailleurs.

 

En réalité, Marlène enregistre ses interventions en fin de journée pour une diffusion automatique durant la nuit.

 

Marlène Duret : J'enregistre dans les conditions du direct. Il arrive que ma langue fourche un peu, je réagis comme si j’étais en direct. J'adapte mon ton à l'horaire et j'essaye de créer une complicité avec l'auditeur. Je fais le lien entre les émissions, j'annonce et désannonce les disques, je glisse des petites informations sur un artiste, un concert… ainsi que des annonces sur les programmes de la station, nos partenariats, il y a aussi parfois des jeux à l'antenne comme en journée.

 

Le seul regret de l'animatrice sur cette tranche est de ne pas être en direct et de ne pas avoir d'interaction avec d'autres personnes à l'antenne. Mais du moment qu'elle parle dans le micro, elle est heureuse !

 

Retrouvez Marlène Duret dans "Europe 1 Soir en semaine de 19h00 à 21h00, "Europe 1 Nuit" en semaine à 22h00 et dans les programmes de nuit tous les jours de 1h00 à 5h00 sur Europe 1

 


LE 9 A LA SUITE D'HISTOIRE(S) RADIOPHONIQUE(S)

 

Si je devais interviewer une autre personnalité radiophonique, vers qui m'orienterais-tu ?

Une personne qui a du vécu et du recul, qui a vu la radio évoluer : Hervé Riesen, ancien directeur du Mouv' qui avait aussi une émission sur les musiques du monde, aujourd'hui directeur adjoint de FIP. Un vrai mec de radio passionnant, très solaire, un fou de musique avec 15 000 anecdotes à raconter.

  

Les voix ou les émissions de radio qui ont marqué ton enfance ?

Radio Contact bien sûr et Vibration. Il y avait cette émission que j’écoutais dans mon lit sur Nostalgie, des entretiens mais je ne me souviens pas du titre. Plus jeune, j’écoutais surtout des disques.

Dans les années 1990, beaucoup d'émissions d'Europe 1 notamment avec les Nuls et Maryse Gildas. Et aussi des émissions de voyance.

 

La plus belle rencontre radiophonique ?

Jean-Jacques Goldman en 1996 ! Une fan de la première heure, je me souviens de sa première télé chez Drucker. Ses textes ont marqué mon adolescence. L’entretien s’est déroulé en Normandie, chez le philosophe, essayiste Alain Etchegoyen. Je suis arrivée dans une belle demeure, accompagnée d’un autre animateur, j’ai juste passé une tête dans la cuisine, et je l’ai vu en train de prendre son petit déjeuner, une tartine à la main. L'interview a été fabuleuse. A la fin, c'est même lui qui nous posait des questions. Pourquoi on avait choisi ce métier, sur notre parcours. Il m'a dédicacé son album "En passant" : "Pour Marlène, de Dijon à la Normandie avec les yeux qui brillent…" Un rêve réalisé grâce à la radio.

 

Autre rencontre : Isabelle Morizet alias Karen Cheryl. J’écoutais quelques-uns de ses albums en boucle, à en saouler mon entourage. Quand je suis arrivée à Europe 1, on m’avait dit de ne pas lui parler de cette période de sa vie, de sa carrière de chanteuse. N’ayant écouté que mon cœur, je suis allée lui dire combien elle avait compté pour moi. Elle m'a pris dans ses bras, elle a été adorable. Comme quoi !

 

 

 

 

La pire rencontre radiophonique ?

Lorsqu’un directeur des programmes m'a dit que je n'étais pas faite pour ce métier. Deux ans plus tard, j’intégrais la 1ère radio de France. 31 ans de métier cette année ! Tout le monde peut se tromper.

 

Le plus beau souvenir en radio ?

Mon 1er jour dans un studio… La surprise, la nouveauté…Europe2 Dijon et Radio France Bourgogne.  

 

Le pire souvenir en radio ?

Dans mes cauchemars…  Il m’arrive encore de rêver que le rouge s’allume (On Air), et que je ne sais pas quoi dire dans le micro…ça dure des minutes entières. Et je me réveille en sursaut. C’est le lot de toutes les personnes qui font de l’antenne, je crois.

 

Quand tu n'es pas à la radio, écoutes-tu la radio ?

J’écoute surtout des podcasts, des entretiens sur mes plateformes d’écoute préférées et de la musique...

 

Quand tu sors de la radio, que fais-tu ?

Il est plus de 21h00. Parfois 22h ou 23h. Je mange (trop) tard. Il m’arrive de regarder une série ou un film pour faire redescendre l'adrénaline de l'antenne. Et puis, j'ai ma routine de femme avant d'aller au lit (Rires). En ce moment, j’essaie de me coucher plus tôt, vers minuit. Je me lève tôt pour gérer le quotidien… Depuis peu, je pratique au lever et au coucher, deux exercices de cohérence cardiaque.

 

Et dans 5 ans ?

Continuer de parler dans un micro ou devant une caméra mais aussi me former, approfondir mes connaissances… Refaire des entretiens.

Tout évolue très vite dans le monde des médias, difficile de se projeter. Et puis la technique évolue aussi. Il va certainement falloir composer avec l'IA Je suis à un carrefour de ma vie professionnelle… Le plus important est de préserver mon enthousiasme et de cultiver les moments de bonheur.

Un vieux sage a dit "pour être heureux dans la vie, il est essentiel d'ignorer l'avis des autres et la vie des autres".

 

  

Remerciements : Merci à Misha Agard qui m'a permis (involontairement) de rencontrer Marlène Duret il y a un an et de pouvoir prendre ce rendez-vous avec elle. Merci à Marlène Duret pour son chaleureux accueil, le temps pris pour cet entretien (il a duré 1h30 mais c'est elle la plus bavarde de nous deux !) et pour tous nos échanges extra-radiophoniques et post interview. Merci de m'avoir confié tes archives photos. Merci de m'avoir présenté Laurent Pellé que je devrais logiquement revoir dans un an. Merci aussi à cet inconnu dans le bureau du fond qui a été notre photographe lors d'une séance mémorable ! | Photos : Peuleux, Europe 1, archives personnelles de Marlène Duret, Pierre-Olivier de Capa Pictures pour Europe 1

 

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dernière mise à jour de cette fiche le 12/05/2025


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